Projet d'étude
Master After Master en Musique Contemporaine
Conservatoire de Gand

Pour aborder d'abord uniquement l'horizon flûtistique, je dirais que grâce à la musique contemporaine, cet instrument reçoit enfin les attentions qu'il mérite. Jamais la flûte n'aura d'égal en ce qui concerne son évolution techn(olog)ique. Et ce n'est pas fini, loin de là... J'ai pu jouer pendant quelques mois sur une flûte alto avec 1/4 de tons développée par Eva Kingma. (Pour la création belge de Mancoras de Peter Swinnen)

Là où il fallait glisser sur les plateaux, des nouvelles clefs assurent (plus ou moins) la justesse de ce nouveau tempérament. Ce n'est qu'un effet parmi d'autres que la flûte s'est approprié. Harmoniques, flatterzung, glissandos, bruits et silences en tous genre, modes d'attaques, chant, multiphoniques puis effets acoustiques et bandes sonores sont lentement entrés dans notre vocabulaire.
Vocabulaire qui nécessite qu'on se l'approprie peu à peu et nécessite un souplesse technique accrue. (Flûtes au présent, P-Y Artaud; R Dick;
Wil Offermans.... ) Je suis persuadée que l'apprivoisement des quarts de tons et de la respiration continue (Workshop Will Offermans Janvier 2009) contribueront à faire de la flûte un instrument qui trouvera sa place en soliste (par ses qualités expressives) et en musique de chambre où elle se marie à merveille avec les nouvelles sonorités de ses collègues (piano préparés, sourdines diverses, ...) et n'est plus limitée par sa puissance.

Les compositeurs aiment s'y intéresser car ses possibilités sont multiples. Ce qui rend en relation avec le compositeur d'autant plus enrichissant, l'instrumentaliste peut aider à traduire l'idée en texte musical concret.
Création des "15 chansons de Maeterlinck" de Cyrille Thoulen et François Houtart (Festival Courants d'Art au CRB , 2007) et d' "Oneiros" pour flûte seule de C.Thoulen (Concert Carnets de naissances, CRB, 27 février 2009)
Travail avec Jacqueline