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Prologue

Intro: En 1988, le comédien, dramaturge et metteur en scène Jean-Luc Lagarce apprend qu’il est atteint du sida et envisage brutalement sa mort prochaine. Dans cet état de crise personnelle, il rédige « Juste la fin du monde » en 1990 ; il mourra 5 ans plus tard. Aussi est-il difficile de s’abstraire des enjeux autobiographique de la pièce, même si l’absence d’explication de la maladie dans l’œuvre ouvre une dimension universelle aux propos qu’elle …afficher plus de contenu…

Ce texte présente comme un long monologue qui s’étend sur 41 vers, comme un flot de paroles qui montrerait le besoin de dire.

Vers 1-17: mettre en voie la crise personnelle vécue par Louis à travers l’annonce spectateur d’une mort inévitable.

Vers 18-27: conduisent au projet que Louis est fixé : révéler sa mort aux siens dans une démarche qui ne peut qu’amplifier la crise familiale.

Vers 1 et 2Le personnage de Louis prend le rôle du chœur et annonce la tragédie à venir.

L’usage de la locution adverbiale « plus tard » et « l’année d’après »=. Indicateurs temporelles confus puisque quand nous racontons sa vie c’est de manière rétrospective (futur dans le passé).

Il y a confusion du personnage quant à son rapport au temps …afficher plus de contenu…

« Ne rien faire, ne plus savoir »v6

L utilise l’écriture statique: anaphore et répétition + blancs qui sont créait par des virgules + vers libres courts (écritures poétique).

L’usage du pronom « on »v8/9 donne une dimension universelle à sa détresse.

=>Pas de détails sur sa maladie ou sa peur, le spectateur ce projet d’une manière cathartique
(purger ses passions/émotions) dans l’état personnelle du perso.

Au vers 9 a 11 L réduit au Max les mots utilisés par peur de provoquer l’ennemi=-la