Lecture linéaire n°1 – Prologue, Juste la fin du monde, Jean Luc Lagarce, 1990.Introduction :→auteur : JLL est un comédien metteur en scène et dramaturge du XXe siècle. En 1988 , il apprend être atteint du sida et se sait condamné. Malgré sa mort prématuré en 1995, à l’âge de 38 ans, il laisse derrière lui plusieurs dizaines de pièces qui rencontreront un succès posthume.→ Lagarce a écrit JLDM en 1990. Cette pièce d’abord refusé par tout les comités de lecture sera montée qu’en 1999. Elle exhibe …afficher plus de contenu…

Il est écrit sous forme de versets et présente une parole qui avance par répétitions, corrections, et parenthèses. Cette parole singulière semble indiquer que Louis échoue à dire les choses et pose finalement les spectateurs face à une ambiguïté sur le sujet de la pièce malgré le fait que nous savons que le destin de Louis est déjà tracé.Problématique : Nous pouvons nous demander en quoi ce prologue annonce la tragédie à venir.Dans un premier temps, du début du prologue à « vous détruirait aussitôt » l.12, Louis nous annonce qu’il va mourir. Dans un second temps, de « malgré tout, la peur » à « l’unique messager »l.30, Louis prend la décision de retourner dans sa famille pour leur annoncer sa mort …afficher plus de contenu…

» + expression « en toute circonstance » : montre que sa lutte est inscrite dans la durée.- lexique de l’illusion et du doute « illusion » « paraître » + adverbe peut être : il veut donner à tout pris l’illusion d’être maître de son destin malgré ses angoisses, et faire résistance à l’écrasement tragique.b) Louis et Jean Luc, la même personne- COI avec énumération de pronoms personnels + pronom démonstratif « ceux là » : référence aux membres de sa famille à qui il veut faire l’aveu de sa mort prochaine ainsi que aux spectateurs.→ cette adresse aux spectateurs nous poussent à nous demander si Louis et l’auteur ne sont pas la même personne ( même situation familiale, vie, et maladie) - incise entre