Pendant la grande guerre, le cinéma était déjà reconnu comme un vecteur de propagande. Mais il prit réellement son essor à partir des années 1930 et durant tout le second conflit mondial.

Avant cette période, les journaux et les affiches étaient les principaux convoyeurs de la propagande. Cependant, grâce aux progrès technologique, le cinéma s’est affirmé comme le meilleur moyen de propagande. En étant un moyen de divertissement des masses populaires, le cinéma permet de faire accepter au public l’idée d’entrer en guerre, ainsi qu’une idéologie politique. Pour cela le régime Allemand a encouragé le développement cinématographique en créant un ministère de la propagande ce qui nationalise en totalité le cinéma Allemand.
Les producteurs sont alors contraints de faire des films en faveur du Reich tout comme les acteurs et si ils refusent ils doivent quitter le pays.
Joseph Goebbels était un homme politique Allemand membre d’une partie nationale socialiste. Il fut également ministre du Reich à l’éducation du peuple. Son nom reste lié à l’emploi des techniques modernes de la manipulation de masse et de la démagogie. Comme il l’a affirmé l’a affirmé le cinéma de propagande est « l’un des moyens de manipulations les plus modernes ».

Dans le camp français, le régime de Vichy suit l’exemple Allemand et idéalise dans le cinéma la politique mise en place. C’est pourquoi des acteurs très connu comme Jean Gabin s’exile à l’étranger.
Parallèlement en France, un cinéma de résistance s’installe mais reste discret pour éviter la censure tout en essayant de toucher le public.

Comment le cinéma durant la seconde Guerre mondiale peut il influencer l’opinion publique ?

Dans un premier temps, nous étudierons comment le nazisme peut paraître comme un idéal social, puis nous verrons le régime Vichyste qui se veut être une production contre l’invasion et enfin nous analyserons la contre attaque menée par la