Protection phytosanitaire des cultures de canne à sucre
La canne à sucre a façonné l’identité de La Réunion. Depuis le XVIIIème siècle, la vie économique et sociale de l’île s’est organisée autour de la canne à sucre.
Les contextes de la culture de canne à sucre à La Réunion :
Contexte socio-économique :
Symbole fort de La Réunion et de son patrimoine naturel, la canne à sucre confère à l’île un paysage particulier qui apporte une qualité du cadre de vie. Véritable régulateur foncier, la canne à sucre assure une urbanisation harmonieuse et offre aux touristes et aux Réunionnais des paysages grandioses.
D’autre part, la canne à sucre favorise le maintien de la population sur le territoire. Elle est la base de la diversification agricole et du dynamisme de la société rurale réunionnaise. Sa filière compte 12 000 emplois dont 4 000 producteurs de canne et elle occupe plus de 60 % de la SAU de l’île. Une forte interactivité existe avec la culture de canne à sucre. En effet, les champs de canne à sucre recyclent et valorisent de grandes quantités d’effluents d’élevage. La paille de canne est utilisée pour le fourrage et la litière des animaux. Elle peut servir pour le compost et la couverture du sol pour le maraîchage et les plantes à parfum. La canne est aujourd’hui un élément indispensable du développement durable et possède encore un potentiel à valoriser.
Contexte environnemental :
La canne à sucre est déjà une bioraffinerie. Elle est aujourd’hui valorisée sous forme de sucre, de rhum, d’électricité, d’engrais, de litière et d’alimentation pour les animaux… De nouvelles valorisations seront possibles grâce à la recherche : papiers, cartons, isolants thermiques, panneaux agglomérés, films, textiles, culture de micro-organismes (levures, bactéries…), acides, plastifiants, revêtements protecteurs ou adhésifs, cosmétiques, cires, graisses, bioéthanol…les ressources sont