Préface au traité sur le vide
1103 mots
5 pages
Dans sa Préface au Traité sur le vide, Pascal aborde le thème de la raison à travers la nature humaine. L’auteur soutient la thèse suivante : l’homme se distinguerait de l’animal par la capacité qu’il a de se changer lui-même ; il évoque alors la notion de progrès. L’animal agit avec son instinct, en revanche l’homme agit par la raison (la mémoire, le langage) ce qui l’amène dans un processus cumulatif illimité. Il établit donc une séparation entre la raison humaine et l’instinct, liée aux différences entre pensée et nature. La question que Pascale se pose est de savoir si l’homme est soumis à la nature. Pour répondre à sa question, dans une première partie, l’auteur s’intéresse au fait que les animaux répondent à un instinct non évolutif et dans une seconde partie il montre sa conception cumulative du progrès chez l’homme. Nous ferons dans un premier l’explication de ce texte puis dans un second temps une discussion avec le texte où nous mettrons en parallèle différents auteurs et différentes connaissances.
Pascal établit dans son texte une sorte de comparaison entre les notions d’instinct et de raison. Tout d’abord il marque la différence entre ces deux notions en évoquant les concepts d’égalité et de progression. En effet, il dit que « l’instinct demeure toujours dans un état égal », et poursuit avec le fait que l’homme « s’instruit sans cesse dans son progrès ». Les animaux vivent dans un « ordre de perfection bornée » : l’instinct n’évolue pas, Pascal nous le montre bien avec son exemple de la ruche des abeilles. En effet, elles agissent toujours de manière identique. Les productions instinctives sont éternelles : « Les ruches des abeilles étaient aussi bien mesurées il y a mille ans qu’aujourd’hui » ; Identiques : « chacune d’elles forme cet hexagone aussi exactement la première fois que la dernière » ; commandées par la nature : « la nature les instruit à mesure que la nécessité les presse » ; et immuables : « science nécessaire, toujours égale ». Les