préface des fleurs du mal
Le recueil de poèmes « Les Fleurs Du Mal » publié en 1857 est l'oeuvre majeur de Charles Baudelaire, l'un des plus grand poète du XIXe siècle, il est considéré comme l'un des derniers poètes du mouvement romantique. A la sorti du recueil, il suscite le déchaînement de la presse qui dénonce «de semblables monstruosités». Les attaques des journalistes attirent l'attention de la justice sur cetrains poèmes, considérés «comme un défi aux lois qui protègent la religion et la morale». Aux arguments de ceux qui incriminent quelques expressions ou passages jugés choquants, Baudelaire oppose le sens général de son oeuvre : «Le livre doit être jugé dans son ensemble, et alors il en ressort une terrible moralité». C'est en vain qu'il fait intervenir des amis, Théophile Gautier ou Proper Mérimée. Barbey d'Aurevilly écrit un article qui fait l'éloge du livre, mais le journal refuse de le publier. La police saisit les exemplaires des Fleurs du Mal. Baudelaire est condamné pour «délit d’outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs» contraint de retirer 6 poèmes à cause de «passages ou expressions obscènes et immorales». Les Fleurs du Mal est composé de 6 sections dont «Spleen et Idéal», la section la plus longue qui regroupe 85 poèmes dans lequel Baudelaire exprime ses sentiments à travers le Spleen : état de dépression, de souffrance intense qui se rapproche de la mort dans lequel Baudelaire se trouve constamment. Et l'Idéal : le contraire du Spleen, C'est-à-dire la beauté pour Baudelaire.
Ce recueil permet une ouverture d'esprit. Il nous cultive, par le biais d'une écriture soutenue qui enrichit notre language. Dans le poème "Les Phares" par exemple, Baudelaire rend hommage aux grands peintres en proposant un équivalent poétique de leurs oeuvres, cela enrichit nos connaissances artistiques et nous ouvre sur d'autres formes d'art. Le poème " L'Homme et la Mer" : On entrevoit les aspirations contradictoires de l’homme ainsi que la lutte