Introduction :

Au fil des années, les Banques sont devenues prudentes en matière d’octroi de crédit. Cela vient du fait qu’elles ont subi des pertes à hauteur de plusieurs milliards lors de la crise immobilière au début des années 90, justement parce qu’elles octroyaient des crédits trop facilement. En 1988, avec Bâle I ont été introduite des normes et des ratios par le Comité de Bâle au travers d’un ensemble de recommandations qui visaient à assurer la stabilité du système bancaire.

Quelles sont ces recommandations et qu’ont-elles permis ?

I- Normes et Ratios issus de Bâle I

A) Réglementation

B) Ratio Cooke

C) Fonds Propres réglementaires au sens large

II- Les limites de Bâle I

A) Inadaptation des pondérations

B) Non prise en compte de certains types de risques

C) Engagements hors bilan

Conclusion :

Bâle I a donc introduit les réglementations sur les fonds propres ainsi que les conditions préalables à des prescriptions de couverture sur les fonds propres. Ces prescriptions indiquent aux banques que les crédits octroyés aux entreprises doivent être complétés par 8% de fonds propres. Bâle I se distingue par sa simplicité, ce qui peut impliquer des problèmes car la pondération des engagements de crédits est insuffisamment différenciée pour rendre compte de toute la complexité effective du risque de crédit.
Afin de pallier à ce manque, l’accord dit de Bâle II a été finalisée en 2005 et à révéler un nouveau ration appelé ratio Mcdonough.

Quelles sont les principales différences entre le ratio Cooke et le ratio Mcdonough