La psychanalyse est principalement basée sur l’interprétation des actes humains. La seconde topique de Freud est le Ça, le Surmoi et le Moi. Le Ça est la base pulsionnelle inconsciente de la personnalité. Il ne connaît pas les interdictions, les exigences et la réalité. C’est le centre des pulsions (agressives, sexuelle), c’est-à-dire, qu’il est dirigé que par le plaisir, les besoins biologiques et la satisfaction immédiate. Cette instance est purement inconsciente et est le fruit de l’inné et de l’acquis de l’individu. Le Ça va à l’encombre, le plus souvent, et le plus brutalement, avec le Surmoi car, le Surmoi est totalement le contraire du Ça. Il est le centre du moral et des normes imposées par le monde extérieur. Le Surmoi permet une prise de conscience d’une réalité sociale. Il apparaît seulement lorsqu’il y a eu un refoulement du complexe d’Œdipe, où l’enfant adopte les règles, la morale, l’idéal de ses parents, éducateurs par des symboles de punitions et de récompenses. Plus tard, l’enfant devenu adulte gardera le souvenir dans son inconscient. Les désirs apparurent lors de l’enfance et qu’ils n’ont pas été satisfaits à cause qu’ils sont vus comme immoraux provoquera le refoulement des pulsions. Comme le Ça et le Surmoi est constamment en conflit, le Moi tentera de mettre de l’équilibre dans le but d’éviter les refoulements. Le Moi est la personnalité de l’individu, elle peut être forte comme faible. Moins que le Moi est fort moins qu’il aura équilibre entre le Ça et le Surmoi. Le Moi et le Surmoi ensemble permettent de lutter contre les pulsions et les désirs refoulés. Le Moi est donc, l’arbitre du Ça et du Surmoi. Il permet à l’individu de se conformer à la société, mais en restant soi-même et cela se fait à l’aide de la sublimation et d’un raisonnement sensé. Ses trois instances interagissent entre eux selon une dynamique et une lutte omniprésente. Pour une bonne santé mentale, l’énergie psychique doit être circulante et libre.