Psycho du developpement (klein)
L’intelligence de la vie sociale implique nécessairement celle de la personnalité individuelle car nous sommes constamment en rapport avec les autres.
Avec Freud, nous avons progressivement compris la complexité de la vie affective de l’enfant et la profondeur de ses conflits, ce qui nous permet de mieux saisir ses rapports avec les processus psychique de l’adulte.
Une des découvertes cruciales de Freud est la situation transférielle : au cours d’une analyse, le patient actualise dans sa relation avec l’analyse des situations et des émotions anciennes. Il appartient à la technique psychanalytique de reconstruire le passé à partir des manifestations infantiles de l’adulte. La vie psychique de l’enfant, et plus tard de l’adulte, se trouve influencée par les émotions et les fantasmes inconscients les plus précoces.
Le bébé vit une angoisse de nature persécutive, tant au cours de la naissance que lors de son adaptation à la situation post-natale : il ressent inconsciemment, et sans pouvoir s’en rendre compte intelectuellement, tout malaise comme si celui-ci lui était infligé par des forces hostiles. Et un bien-être est aussitôt ressenti comme provenant de forces bienfaisantes ; il favorise par là l’instauration de la 1ière relation d’amour du bébé à une personne. Le bébé a une connaissance innée et inconsciente de l’existence de la mère, ce savoir instinctif constitue le fondement de la relation originelle. Le bébé attend de sa mère d’être nourrit, aimé et compris (= sous-tend la 1ière ralation fondamentale de la vie) ce qui s’exprime par la façon dont la mère s’occupe de lui. En même temps, la frustration, le malaise et la douleur se mêlent aux sentiments à l’égard de la mère qui, au cours des 1iers mois, représente pour l’enfant la totalité du monde extérieur : tant le « bon » que le « mauvais » lui semblent provenir d’elle.
La capacité d’amour et le