Psychologie du developpement ue 1.1 s1 ifsi
I. DU NORMAL AU PATHOLOGIQUE
Pourquoi poser une frontière entre le normal et le pathologique ? - Permet de poser un diagnostique - Révéler les dangers pour la santé - Donner des repères - Soigner - Être adapté au modèle (la norme) Chez les cliniciens qui s’occupent de la pop adulte, la frontière entre la normalité et la pathologie est très complexe. N’existe pas chez Freud. Donc difficile à poser comme diagnostic. Beaucoup plus difficile chez l’enfant car on ne peut pas calquer les réponses adultes chez l’enfant. Donc besoin d’avoir un autre cadre pour l’enfant. Freud voit le conflit œdipien et tous utilisons le même type de défense. L’intensité sera la seule différence visible … p.ex. Un passage à l’acte agressif.
Certains moments bruyants chez l’enfant peuvent être de l’ordre de la crise sans lendemain, certains retards peuvent ne pas prêter à conséquence. À l’inverse on peut se laisser abuser par un comportement trop normalisé, trop lisse…
La normalité serait atteindre un certain niveau de fonctionnement à un âge donné. Le pathologique serait ce qui pèsera lourdement sur le futur adulte.
La normalité n’est pas prédictive. Un enfant malade ne sera pas forcément un adulte malade (p.ex. un enfant hyperactif).
La psychanalyste Mélanie KLEIN, affirme l’existence d’une position schizo –paranoïde mais dans une phase de développement normal. C’est pour elle une phase maturative pour un développement psychologique chez l’enfant. La différence entre le normal et le pathologique sera l’intensité et surtout des l’intensité pulsions agressives. L’évolution maturative se trouve donc bloquée.
Le normal serait : - La santé - Moyenne statistique (courbe de gausse)
[pic] - Utopie à approcher, à réaliser - Processus dynamique, capacité de retour à un certain équilibre Il n’existe aucune définition simple ou satisfaisante