Psychologie

25152 mots 101 pages
LES NOUVELLES APPROCHES :

UNE REDÉFINITION DE LA SÉCURITÉ

La sécurité n’a rien d’objectif. Elle habite un univers de valeurs, de croyances et d’intérêts qui varient considérablement d’un pays à l’autre, d’un individu ou d’une communauté à l’autre. Avec l’avènement de l’interdépendance et de la mondialisation, la sécurité est également l’affaire d’ONG et d’institutions aux préoccupations, aux agendas multiples et souvent non conciliables. Tantôt les visions sont compatibles, tantôt contradictoires. La richesse des points de vue sur la sécurité explique conséquemment la diversité des définitions et des approches. Cela est d’autant plus vrai que, depuis la fin de la guerre froide, les recherches sur la sécurité sont résolument éclectiques. Si le consensus existait, au moins superficiellement, dans la vision traditionnelle d’une sécurité essentiellement militaire et fondée sur les rapports entre États, cet accord aujourd’hui n’existe plus. La prolifération des approches théoriques témoigne de l’effritement de la notion et démontre combien il est difficile de définir les paramètres, le concept même de sécurité. Dominique David, dans le Dictionnaire de stratégie, conçoit la sécurité « au sens le plus large du terme [….] comme l’état d’un sujet qui s’estime non menacé par tel ou tel danger, ou pense avoir les moyens d’y répondre si ce danger vient à devenir actuel »[1]. Dans La guerre et la paix. Approches contemporaines de la sécurité et de la stratégie, Charles-Philippe David définit la sécurité comme « l’absence de menaces militaires et non militaires qui peuvent remettre en question les valeurs centrales que veut promouvoir ou préserver une personne ou une communauté, et qui entraînent un risque d’utilisation de la force»[2] . C’est en fait de l’insécurité dont il s’agit et dont les chercheurs veulent comprendre les causes et les manifestations. Comment la diminuer, à quelles conditions et en fonction de quelles stratégies ? Les réponses sont plurielles, la

en relation

  • Psychologie
    735 mots | 3 pages
  • “Un jardin à bagdad“ elisabeth horem
    993 mots | 4 pages
  • Psychologie
    281 mots | 2 pages
  • Psychologie
    593 mots | 3 pages
  • Psychologie
    823 mots | 4 pages
  • Psychologie
    492 mots | 2 pages
  • Psychologie
    2080 mots | 9 pages
  • Psychologie
    4913 mots | 20 pages
  • Psychologie
    721 mots | 3 pages
  • Psychologie
    1293 mots | 6 pages
  • Psychologie
    1805 mots | 8 pages
  • Psychologie
    794 mots | 4 pages
  • Psychologie
    9145 mots | 37 pages
  • Psychologie
    800 mots | 4 pages
  • Psychologie
    961 mots | 4 pages