Psychopathologie de la vie quotidienne
Lapsus, actes manqués, oublis, souvenirs écrans, maladresses…
Psychopathologie de la vie quotidienne est un livre que Freud a écrit en 1901, alors qu’il poursuivait ses recherches sur le rêve. Cet ouvrage de base demeure fondamental pour tous ceux qui s'intéressent à la psychologie.
Contexte historique de l'œuvre de Freud, les actes courants de la vie quotidienne
Cet ouvrage révèle quelle était la méthode de recherche de Freud, l’analyse de cas multiples tirés de la vie quotidienne, tant la sienne que celle de ses collègues, amis ou patients, dont les découvertes lui ont permis de trouver une explication aux actes les plus courants de la vie quotidienne (lapsus, actes manqués, erreurs de lecture ou d'écriture, etc.). Ce livre dont la rédaction est presque contemporaine de l’Interprétation des Rêves est agréable à lire en raison des multiples exemples qui le composent, avant le dernier chapitre sur le déterminisme où Freud se livre d’avantage à l’analyse de ces exemples.
Psychopathologie de la vie quotidienne : le processus de notre fonctionnement psychique
Dans ce premier chapitre, Freud cite le cas de son propre oubli du nom du peintre italien Signorelli, auteur des fresques de la cathédrale d’Orvieto. Il explique comment dans ce cas d’oubli de noms propres, il y a comme un déplacement, une fausse route dans le processus habituel de la mémoire, qui s’explique par le refoulement des choses auxquelles ce nom est associé, soit directement, soit symboliquement : « j’ai oublié le nom Signorelli en refoulant les choses auxquelles ce nom était lié ».
L'oubli de noms étrangers, les oublis accidentels et le refoulement
L’oubli de noms étrangers. Freud cite le cas d’un jeune ambitieux qui oublie une partie d’un vers de Virgile, le mot « aliquis » lui évoquant, à la demande de Freud, toute une série d’associations d’idées : liquides, reliques, sang… de fil en aiguille, Freud montre à ce jeune homme que l’oubli «