Puis je au nom de ma conscience refuser de me soumettre aux lois
• Au sens moral, la conscience est la faculté de juger d'après des valeurs.
• On peut considérer la conscience morale comme un surmoi social, résultant de l'assimilation profonde par l'individu des valeurs sociales. En ce sens, la conscience morale n'est qu'une forme de conformisme, qui prend d'ailleurs souvent la forme du moralisme (faire la morale aux autres) et de la bonne conscience. On remarque aussi que les jugements moraux varient selon les époques et les cultures.
• On peut au contraire considérer que la conscience morale authentique exprime la liberté et la responsabilité du sujet, qui se pose des cas de conscience et qui veut agir en conscience. La conscience morale se soucie de la justice et doit être capable de critiquer les valeurs ambiantes. ) La capacité d'évaluer moralement les actes (conscience morale).
La justice et le droit se disent chacun en deux sens : le sens institutionnel (comme réalités effectives) et le sens moral (comme valeurs idéales).
1) Au sens institutionnel, la justice est dite positive. Elle désigne le respect du droit établi ainsi que le pouvoir judiciaire. Le pouvoir judiciaire (juges, tribunaux, police) veille au respect du droit. Dans un État de droit, il y a en effet une séparation des pouvoirs : le pouvoir législatif décide des lois, le pouvoir exécutif garantit par la force l’application des lois ; et le pouvoir judiciaire décide de l’interprétation de la loi dans son application aux cas particuliers.
Au sens institutionnel, le droit est aussi dit positif : c’est le système juridique en place, l’ensemble des lois instituées dans une société. Le droit positif varie selon les sociétés et les époques, mais son but est toujours d’assurer l’ordre social (quel qu’il soit). Pour réguler les libertés individuelles, il prescrit ce qui doit être (l’obligation), ce qui peut être (la permission) et ce qui ne doit pas être (l’interdiction). Il prévoit aussi des contraintes et des sanctions.
2) Au sens