SUJET: Puis-je connaître autrui comme soi-même?

Lors de cette œuvre nous cherchons à savoir s’il est possible que nous puissions connaître autrui comme nous-même. Dans un premier temps, il faudra définir les termes afin de pouvoir comprendre et analyser ce sujet. Connaître veut dire juger objectivement une réalité sans la déformer, en prenant conscience au minimum de ce qui est inconnu. Autrui, d’après Sartres (extrait de l’Etre et le Néant) veut dire, « […] est l’autre, […] le moi qui n’est pas moi ». Mais alors, si autrui est un « autre moi » et connaître consiste a juger une réalité objectivement, comment est-il possible que nous puissions connaître autrui comme nous même ? Si connaître consiste à juger objectivement et autrui est un autre moi, on pourrait supposer de manière normale qu’il est toutefois possible de connaître autrui comme soi-même ce qui toutefois résout le problème. Mais lorsque nous disons qu’il est possible de connaître autrui comme soi-même, nous disons qu’il est impossible d’être un inconnu. Mais connaître suppose au minimum que l’on prenne conscience de ce qui est inconnu, et autrui, malgré́ les apparences, est souvent un inconnu. Mais en définissant autrui comme cela, autrui n’est donc pas un « autre moi ». Or, autrui est un « autre moi » au sens physique puisque comme nous sommes humains, nous possédions les mêmes systèmes corporels qui nous permettent de rester vivant. Tout comme le système circulatoire, le cerveau et le cœur, sont indispensables chez l’humain pour même exister. Mais en temps que sujets pensants qui se définissent comme êtres individuels au niveau intellectuel, c’est là où le vrai problème surgit. Pour résoudre ce problème, il va falloir revoir les termes et les relations entre ces termes. Nous pourrons ainsi démontrer que nous puissions connaître autrui comme soi-même au moins au niveau intellectuel, ou non.

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Lorsque nous voulions savoir si l’on peut