Père goriot
Au premier abord, le luxe, le prestige et l’honneur qu’offre la haute société contribue au caractère corrompue de la société parisienne contemporaine à l’époque de Balzac. D’une part, les personnes de classe sociale inférieure veulent gravir les échelons de la pyramide bourgeoise. La comparaison que fait Vautrin, un pensionnaire de la maison Vauquer, à propos d’Eugène de Rastignac à un lion lors de l’explication de son plan machiavélique, soutient le désir ardent de ce dernier d’assouvir sa faim et son désir d’ascension sociale. Rastignac met aussi temporairement ses études en second plan lorsqu’il se décide de partir à la conquête d’une position à la haute société. Il a aussi recours à ses liens de parenté avec Mme de Beauséant pour entamer ses premiers pas dans son cheminement vers la noblesse parisienne. Dans l’ordre de ces idées, le réseautage est un aspect particulièrement important. De leur côté, « [Ayant] des penchants aristocratiques qui les [portent] à quitter la maison paternelle pour s’élancer dans les hautes sphères sociales », les filles du père Goriot, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen épousent toutes deux des hommes riches. D’une autre part, les personnes faisant déjà partie de la haute société veulent rester au sommet de cette pyramide. Avec l’exception de la vicomtesse de Beauséant qui finit par renoncer à cette vie mondaine, les autres personnages du roman veulent à tout prix