qu'alliez-vous faire au Temples ?
Très Vénérable et vous tous mes frères,
Lorsque je me tenais au Septentrion j’ai déjà abordé le thème des vices et de la vertu et pourtant ce travail au grade de compagnon me donne l’occasion d’étudier bien d’autres aspects sur ce sujet au combien important dans la compréhension de la symbolique du Franmaçon.
L’apprenti est invité à « déposer tous les métaux qui sont les emblèmes des vices », abandonnant ainsi « tout ce qui brille d’un éclat trompeur », afin commencer son chemin initiatique pour s’élever spirituellement.
Après avoir défini les différentes formes que pouvait revêtir la vertu, j’ai pris conscience qu’elle pouvait être aussi difficile à acquérir qu’à conserver. La vertu nous amène progressivement, à condition de la cultiver régulièrement, à se rapprocher de la forme parfaite que le grand architecte de l’univers nous avait destiné.
En relisant ce travail j’ai remarqué que je n’avais pas clairement défini ce qu’est le vice. Mais comment l’enfouir dans un cachot s’il n’est pas précisément identifié ?
Le vice désigne à la fois un défaut ou une imperfection. D’ailleurs, l’expression « vice de forme » fait bien ressortir cette notion d’imperfection. Dans le rituel d’apprenti il est écrit que le maçon doit fuir le vice, c’est à dire avoir le souci permanent d’éliminer les défauts qui sont en lui. Ce travail permanent et difficile est finalement cohérent par rapport à l’engagement maçonnique, mais il est nécessaire pour façonner notre esprit, combattre le mal pour faire la place au bien. Pour cela, il faut construire son Temple intérieur tout en participant à la construction du temple de la loge. Dans ce but, le Compagnon doit rechercher la vérité en poursuivant inlassablement ce travail qui le rapprochera inéluctablement de la lumière … .
Une réflexion personnelle me rappelle que pour progresser il faut impérativement accepter cette phase de remise en question car rien n’est jamais acquis. Quel que