Qu’est-ce que l’humain parfait ? Une question maintes fois posée au cours de l’histoire. Que ce soit dans la religion, l’art ou même la philosophie plusieurs grands penseurs se sont penchés sur la question. De la représentation de la sculpture Adam du peintre de la renaissance Michel Ange au despotisme de l’Allemagne nazie d’Adolf Hitler, on y retrouve cette recherche de la de la perfection, de la beauté et de la santé. Même encore de nos jour cette image du surhomme nous est imposé à travers les médias et la publicité. On en vient donc à l’eugénisme qui est le contrôle de la reproduction dans le but d’améliorer les qualités de l’individu de la race humaine dans ce but d’un être humain idéal. Que ferions-nous si grâce au dépistage génétique nous pourrions découvrir les fœtus de maladies héréditaires très graves. L’État devrait-il obliger les mères de ces fœtus à se faire avorter? Nous allons donc regarder cette question du point de vue de l’éthique de Kant ainsi que celui du philosophe Rawls puis, je prendrais positions sur ces deux idées.

Tout d’abord, selon le point de vue de la théorie étique de Kant, l’état ne devrait en aucun cas obliger une mère à se faire avorter. En effet, il serait parfaitement contre l’idée que l’on puisse arriver à une sorte d’élitisme (ce qui est compréhensible étant donné que sa théorie a été faite dans le contexte de la révolution française qui se révoltais contre la monarchie qui avait droit de vie ou de mort sur ses sujets) en obligeant qui que ce soit à déterminer ce qui doit vivre ou pas. De plus, sa philosophie se base sur le principe que l’être humain doit être utilisé comme un moyen et non comme une fin. De ce fait, personne ne doit pas être perçus afin à servir l’intérêt d’autrui. Dans le cas de notre problématique, la mère pourrais ne pas vouloir avorter et cela laisserais l’État décider à sa place si l’enfant à venir serait utile ou non à la société. Cela laisserait la place à une sélection qui pourrais s’avérée