Le rire est naturel et inévitable. C'est un automatisme difficile à contrôler.
Regis Tomas dans « Le plaisir de rire » présente un aspect collectif et familial au rire. Olivier Mongin dans « De quoi rire » ainsi que Gustave Flaubert dans Madame Bovary en 1857, montrent un aspect agressif au rire, cependant Dely Denaud dans « Contrairement a Dieudonné, Coluche n'enferme pas » nuance leur propos en présentant la spécificité du rire de Coluche.
Que provoque le rire ? Dans un premier temps nous allons voir que le rire a une fonction sociale et de bien être puis dans une seconde partie que ce rire peut être agressif lorsqu'il est diriger contre autrui.

Le rire est contagieux comme le souligne O Monguin, il peut être dans un premier temps individuel puis provoquer le rire des autres : un rire collectif. R Tomas affirme que ce rire fait partie des divertissements de la vie quotidienne. D Denaud précise que le public de Coluche le réclame. Son public aime rire et vienne pour rire. O Monguin et G Flaubert affirme que le rire permet de lier les individus entre eux et de souder les uns envers les autres. Regis tomas, apporte une précision, le rire a en effet le pouvoir de communion, mais elle est parfois éphémère et artificielle. Le rire réunit, autour d'un même sujet de rire, des individus qui n'ont pas les mêmes avis politique par exemple. Coluche a ce même pouvoir de créer, lorsqu'il est sur scène, un lien très fort avec des spectateurs, quels qu'ils soient.
Le sujets de rire d'un groupe d'individu permet en effet de souder un groupe, cependant R Tomas le détermine comme un rire moqueur qui est dirigé contre un ou des individus.

O Monguin affirme que le rire est un outil qui unit ou qui bannit. Comme le prouve Le petit Bovary qui est seul face à toute sa classe. Il est le sujet de moquerie de ses camarades.
O Monguin ainsi que Bergson dans l'article de Regis Tomas précisent que le rire aurait pour but de blesser, provoquer et humilier les autres de manière