Que puis-je espérer ? Finitude et infini.
Tout d’abord, il est nécessaire de définir la finitude. Elle exprime ce qui est fini dans le temps. La finitude s’oppose à ce qui est éternel, infini. Cette notion est utilisé pour décrire la condition mortelle des êtres humains, puisque aucun ne peut échapper à sa mort. La finitude, c’est lorsque l’individu est conscient de sa condition humaine et donc de la durée éphémère de son existence. La finitude est absolument liée au temps.
La question de l’existence humaine est la question centrale de tout individu. Et cette question pose en même temps celle de l’angoisse. Devant le temps limité qu’il nous est donné de vivre, chacun réagit différemment : en fuyant dans le divertissement, en se repliant, ou en essayant de faire de sa vie une expérience épanouissante. C’est donc bien le temps et la façon dont nous l’occupons qui donne sens à l’expérience. Le temps est donc un élément clef à considérer pour connaître l’étendue de nos espérances.
L’homme existe dans le temps. Seul l’homme a conscience du temps et de la limite de sa vie dans le temps. L’existence humaine est ainsi conditionnée et personne ne sait combien de temps il vivra. Prendre conscience de son existence, c’est prendre conscience de sa finitude ; je sais que je suis mortel. Le temps est irréversible. Ce qui a lieu ne peut pas ne pas avoir lieu. Le passé ne peut être défait ni refait. Tenter de retourner dans le passé pour transformer une situation présente,