Introduction : Le rire est une manifestation présente chez un homme libre. Il est à la fois naturel et sociale. Peu importe la race, la culture, les idées, le rire outre d’être communicatif, relie les hommes. Il serait restrictif de connecter le rire au seul divertissement, à une démonstration gratuite et limitée de la gaieté. Quelles sont donc les circonstances qui provoquent chez nous cette réaction ? N’y aurait-il pas des intentions plus profondes, que ce soit dans les arts ou la littérature, de la part de celui qui cherche à susciter un tel effet ? C’est ce que l’on essaiera de développer en expliquant que même si le rire a pour fonction le divertissement, c’est entre autre une arme critique que beaucoup utiliseront comme Charlie Chaplin ou encore Coluche. Finalement il sera aussi purificateur à l’instar de la tragédie. Conclusion : Petits et grands rient. Le clown par exemple est un symbole de divertissement. Il s’utilise comme transmetteur de gaieté, de farces et d’éclats de rire pour toutes communautés, où qu’elles se trouvent dans le monde. Les personnages de la Commedia Dell’ Arte font de même, mais sont moins loufoques. Au 20ème siècle, une autre forme de clown est né, plus vindicatifs, des hommes comme Devos, Desproges, et Coluche. Ils étaient les justiciers des temps modernes tout en faisant rire. Giraudoux, dans La Folle de Chaillot, s’est essayé à une forme de comédie grinçante dénonçant l’exploitation du monde. Le rire est incisif et dur quand il est critique, satire, ou ironie. Pourtant, et c’est bien là l’essentiel, la triste condition humaine est que nous nous devons de canaliser nos émotions. On pourrait ainsi comparer la situation de l’Homme à une salle des miroirs qu’on peut trouver dans les fêtes foraines. L’homme serait en plein centre, un des miroirs représenterait l’Histoire, qui ferait écho au miroir de la société. Il resterait alors un miroir qui offre des vecteurs libérateurs, celui des arts et de la littérature. Tous les