Quels débats sociaux et scientifiques peut-ont repérer tout au long de la mesure de l'histoire de l'intelligence ?
Du latin « intelligentare », l’intelligence désigne la faculté de comprendre, de connaître et, de concevoir. L’intelligence peut aussi être vue comme une faculté d’adaptation. Selon René Baldy, dans le dossier Enseigner une classe hétérogène, « l’intelligence est un concept flou dont la définition est fortement influencé par le sens commun […]». Ainsi, nous pouvons voir qu’il est assez difficile de pouvoir donner une définition concrète de l’intelligence. Toutefois, nous pouvons nous demander quels sont les débats sociaux et les débats scientifiques que l’on peut repérer tout au long de la mesure de l’histoire de l’intelligence. A travers le texte de René Baldy, il serait intéressant d’étudier les différents débats sociaux sur l’intelligence puis, il serait intéressant d’étudier les différents débats scientifiques sur l’intelligence.
L’inné désigne ce qu’un individu possède dès sa naissance, ainsi dans les années 68, après que Bourdieu, Passeron, Baudelot et, Estalet aient publié leurs théories sur la remise en cause de la fiabilité des tests, certains scientifiques ont eu une conception différente de l’intelligence en la voyant comme un caractère innée. L’intelligence serait donc perçue comme un don de la nature dont la répartition diffère d’une personne à une autre. Ainsi, cela revient à dire que pour qu’un individu soit intelligent ou non, cela va dépendre des gènes qu’il a hérédité de ses parents, il peut alors naitre « intelligent ou imbécile comme (il peut naître) blanc ou noir ». A travers la courbe de Gauss nous pouvons constater que cette théorie est d’autant plus soutenue du fait est que « cette technique repose incontestablement sur une hypothèse naturaliste de l’intelligence ». Toutefois, à travers plusieurs expériences, cette théorie d’une intelligence innée va être réfutée par le fait que l’intelligence est acquise. Ainsi,