Le texte A est un essai de Voltaire, Femmes, soyez soumises à vos maris. Il s'agit d'un discours argumentatif, comme les textes B et C qui sont respectivement la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne d'Olympe de Gouges et Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir. Le document D, quant à lui, est une caricature de Plantu, L'Année 1999. Ces quatre documents traitent de la condition féminine du XVIème siècle à nos jours. Différentes stratégies argumentatives sont utilisées par les trois auteurs ainsi que Plantu pour rallier le lecteur à leur cause. En effet, Voltaire et Olympe de Gouges amènent le lecteur à adhérer à leurs idées en s'impliquer avec des pronoms personnels tels « Pour moi » (texte A, l. 37) ou encore « Dis-moi » (texte B, l. 3). De plus, le personnage de Voltaire, Madame de Grancey, nous fais part de son indignation à travers des exclamations comme « Quoi ! » (l. 17). Olympe de Gouges, quant à elle, soutient sa thèse en abordant la divinité avec « Le Créateur » (l. 5) ainsi que la nature et les autres créatures terrestres. En effet, on relève le champs lexical de la nature, avec « animaux » (l.9), « végétaux » (l. 10) ou encore « nature » (l. 14). Dans le texte C, Simone de Beauvoir s'appuie sur les propos des poètes Jules Laforgue et Arthur Rimbaud. On y trouve le champs lexical de la contrainte, de l'oppression, avec « esclavage » (l. 6), « s'affranchir » (l.6) ou encore « exploitation » (l.16). Ceci pousse le lecteur à réfléchir sur la vraie place de la femme, alors presque considérée comme un esclave. Le document D, lui, est une caricature. Ce dessin use de l'humour et de la satire pour dénoncer la place de la femme dans la société. Ici, une réunion est représentée et seuls des hommes y prennent part ; aucune femme n'y a de place. En revanche, on peut voir au second plan une secrétaire, à qui l'un des hommes ordonne de noter que « La femme est l'avenir de l'homme ». Cette phrase est destinée à faire réagir le lecteur