Question de Corpus
Quelle métaphore le poète offre-t-il de lui-même ?

Le corpus est constitué de quatre textes littéraires et sont tous les quatre des poèmes. Le premier texte est un extrait du Pélican du dramaturge Musset paru en 1835 dans son recueil La Nuit de Mai écrit en quelques jours sans dormir à la suite d’une rupture amoureuse. Le deuxième texte est « L’albatros » de Charles Baudelaire paru en 1859 dans le recueil Les Fleurs du mal. Le troisième texte est « Le Crapaud » de Corbière paru en 1873 dans son recueil Les Amours jaunes. Le dernier poème est « Le Lombric » écrit par Jacques Roubaud poète, romancier et professeur de mathématiques publié en 1990 dans Les Animaux de tout le monde. L’intérêt de ce corpus est de présenté différentes figures animalière que se donne les poètes. Il s’agira de montrer l’image que se donne le poète. Dans un premier temps nous allons voir que ce groupement comporte des similitudes : il s’agit à chaque fois d’un poème dans lequel l’auteur réfléchit à sa fonction à travers une figure animalière. En effet chacun se présente sous forme versifié, ensuite nous travaillerons sur les registres et la forme des poèmes. Puis nous analyserons les différentes figure animalière et nous verrons ce qui les sépares, enfin, nous étudierons les différences dans les formes poétique entre les quatre poèmes.

En premier lieu, les similitudes entre les quatre textes se retrouvent dans le thème. En effet dans les 4 textes, l’auteur mène une réflexion sur l’utilité et la fonction du poète. Certains procédés sont aussi communs aux quatre textes : Ils exploitent le thème par une métaphore animalière du poète comme on le voit dans Le Lombric : « le Poète est comme un ver de terre » (vers 9) où le poète s’animalise clairement en utilisant la figure du lombric. De plus dans l’ensemble de ces poèmes la métaphore n’est révélée qu’à la fin du texte comme dans le texte de Corbière où c’est seulement au dernier vers que la métaphore devient