Question sur corpus : la femme et les poetes suerrealistes
Le corpus est ici composé des poèmes L'Union libre de André Breton, L'Amoureuse de Paul Eluard, Les mains d'Elsa de Louis Aragon et J'ai tant rêvée de toi écrit par Robert Desnot. Tous ces poèmes, écrit au milieu du XXème siècle au moment de l'apparition du mouvement surréaliste, évoquent la beauté et l'importance de la femme.
Tout d'abord la femme est décrite de manière laudative, elle est presque idéalisée (« Ma femme aux poignets d'allumettes » v17 L'union libre ; « Ses rêves en pleine lumière » v9 L'Amoureuse). Dans le poème L'Union libre, le poète contemple le corps de femme aimée, aucun verbe n'est utilisé, seulement des noms et des adjectifs mélioratifs (« bouche de cocarde, pierre incroyable » v5 et 10)
Cela montre bien une relation amoureuse intense entre le poète et la femme, il ne pense plus qu'à elle, un sentiment d’appartenance s'y en dégage (anaphore « Ma femme » L'union libre ; « Elle s'engloutit dans mon ombre » v5 L'amoureuse) elle est l’être le plus important aux yeux du poète.
Cet amour est si puissant, qu'il en devient l'accomplissement d'un rêve pour le poète, le rêve étant avant tout expression lyrique du sentiment amoureux (anaphore « J'ai tant rêve de toi » Poème 4; « Dont j'ai tant rêvé » v3 Les mains d'Elsa). Il n'y a de vie possible qu'avec elle, la femme est comme essentielle à la vie et donc à l'amour (« le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l'amour et toi, la seule qui compte aujourd'hui pour moi » v10-11 J'ai tant rêvé de toi).
Au travers de tous ces poèmes parlant de la femme et de ses pouvoirs, on se rend compte qu'elle est indispensable au poète, c'est une source d'inspiration poétique, elle est sa Muse.
Par ailleurs, ces poèmes ont une dimension surréaliste de part leur forme et leur fond. Les poèmes L'union libre et J'ai tant rêvé de toi n'ont ni mètre, ni rimes, ni strophes, le vers est libre. Tous les poèmes du corpus sont remplis d'anaphore créant ainsi