D’ailleurs, il ne faut pas confondre ce type d’exercice avec le commentaire! De fait, trop d’élèves, dans leurs copies, ont tendance à s’éterniser sur ces questions au point que le travail d’écriture qui suit n’est souvent pas plus long! N’oublions pas que les attentes diffèrent entre un exercice noté sur 4 et un autre noté sur 16.

La première question consistait à trouver les caractéristiques de la modernité en poésie chez trois des auteurs du corpus. Vous pouvez, d’ores et déjà, vous demander en quoi elle consiste dans l’absolu. Ainsi, on peut distinguer ce qui relève de la forme et ce qui relève du fond (ce qui serait à proscrire dans un commentaire, fond et forme devant être liés!)

Pour ce qui est de la forme:(premier paragraphe)

Identifiez rapidement les caractéristiques de chacun des poèmes:

- Arthur Rimbaud a écrit un poème en prose constitué d’un seul paragraphe. On peut y voir une certaine progression allant de notations visuelles et auditives, ancrées dans la réalité, à l’intervention de la mythologie à travers les « Erynnies ». Cette organisation donne un sentiment d’unité au poème.

- Perse et Senghor ont choisi, quant à eux, le poème en vers libres: absence de schéma rythmique, vers de longueur très variée. Cette irrégularité est renforcée par le recours à l’enjambement v. 7 pour le premier: « sur la/fontaine qui sanglote dans les cours de police » , v.9 pour le second: « tous les oiseaux de l’air / Tombant soudain [...]«

Pour ce qui est du fond:(2ème paragraphe)

Voyez quels thèmes et / ou quels termes diffèrent de la poésie plus conventionnelle.

Ici, le thème moderne par excellence est bien sûr celui de la ville. Pour l’illustrer, vous pouvez bien sûr vous reporter aux titres mais je vous conseillerais aussi de relever quelques mots dans les poèmes ayant rapport à l’urbanisation, afin de montrer que votre lecture a été complète (sans pour autant chercher une interprétation s’appuyant sur les connotations pour ces termes, ce qui