Corpus

Dans ce corpus nous allons analyser le thème de la fable à travers trois œuvres : «Le cheval de trait et le cheval de selle» de Robert Louis STEVENSON, «Le Petit Prince» de Antoine de SAINT- EXUPERY ainsi que «La grenouille qui voulait se faire aussi ronde qu’un œuf» de Raimon QUENAU. Le discours direct étant repéré dans tous les textes, nous évoquerons dans le développement, comment ce procédé permet-il de répondre au double objectif de la fable : «plaire et instruire».
Dans ces trois textes, l’auteur a choisi de faire parler des animaux : «Qui cela eut-il être ?, dit le hongre» l.17, «Bonjour, dit le renard» l.2, ce qui révèle un esprit cocasse. L’imitation des humains nous montre quelque chose de captivant, de plus vivant, plus proche du réel, qui nous fait passer par des éléments connus de la vie quotidienne mais avec un soupçon d’originalité, et cela permet d’éviter la monotonie du récit. Dans la fable de Stevenson, le cheval de selle incarne une politesse excessive : «Je vous fais mes hommages respectueux et vous souhaite une cordiale bienvenue dans notre île» l.13-14, alors que le cheval de trait et le hongre montre des personnages beaucoup plus impolis et prétentieux : «Va au diable» l.25, «Quelle impudence ! Oser s’adresser à des personnes de notre qualité !» l.26-27. Dans le conte du Petit Prince, la naïveté des personnages apporte un sentiment d’affection : «Je cherche des amis» l.24, le petit Prince boit les paroles du renard. L’auteur espère «créer des liens ...» l.27, entre les personnages de l’histoire et le lecteur. Donner un sens humoristique à son œuvre peut attirer d’avantage l’attention, comme le bœuf qui s’inquiète de la «singulière ambition de vouloir être rond» l.11-12, de la grenouille, dans la fable de Raimon Queneau. Pour chacun des personnages, on parle de caractères ou de caricature.
Dans la deuxième partit du développement, le dialogue nous montre par la méthode implicite, que le lecteur doit réfléchir pour comprendre,