Queuneau
André Durand présente
‘’Les fleurs bleues’’
(1965)
roman de Raymond QUENEAU
(270 pages)
pour lequel on trouve un résumé
puis successivement l’examen de :
l’intérêt de l’action (page 7)
l’intérêt littéraire (page 13)
l’intérêt documentaire (page 41)
l’intérêt psychologique (page 51)
l’intérêt philosophique (page 63)
la destinée de l’œuvre (page 65)
Bonne lecture !
Résumé
Chapitre I
«Le vingt-cinq septembre douze cent soixante-quatre, au petit jour, le duc d’Auge se pointa sur le sommet du donjon de son château pour y considérer, un tantinet soit peu, la situation historique.» Il se parle à lui-même et parle aussi à son «percheron favori», Sthène, qui lui répond. Il veut qu’il l’emmène loin de la boue qui est faite de «fleurs bleues». Vêtu de son armure, il fait abaisser le pont-levis pour quitter son château féodal, aller vers la «ville capitale» y présenter son «feudal hommage au saint roi Louis neuvième du nom», en compagnie de son page, Mouscaillot qui, lui, est monté sur un autre cheval, Stéphane. Mais le duc s’endort, et surgit...
Cidrolin, qui habite «une péniche amarrée à demeure» près de Paris, appelée «l’Arche». Venant de se réveiller, il se parle aussi à lui-même ; il a fait un rêve où il était sur un cheval, et cherche une explication. Sa fille, Lamélie, lui sert un repas «pas fameux», et il s’exclame : «Encore un de foutu». Puis il s’endort...
Et on revient au duc d’Auge qui se trouve près des murailles de «la ville capitale» où il vient voir «les travaux à l’église Notre-Dame». Il a rêvé qu’il a fait un mauvais repas, mais mange superbement. On apprend qu’il habite Larche près du pont.
La péniche étant amarrée près d’un «camp de campigne pour campeurs», Cidrolin est réveillé par «deux nomades», qui s’adressent à lui