Qui sont ils?
(Christian Payeur; Gatineau, version de mars 2001)
Avant-propos
À la base ce texte n’avait pas été écrit pour être partagé ou publié ou être utilisé autrement, mais beaucoup l’ont lu et il a fait l’objet d’une étude à l’Université d’Ottawa avec des étudiants de 3ième année en criminologie à l’occasion d’un cours sur l’abolitionnisme.
En fait, il avait été écrit plutôt pour me donner la satisfaction de rendre sur papier ma pensée, mes observations et mes sentiments. Je les écris sans censure, avec l’intention d’utiliser les mots utiles à l’expression de ce que je voulais exprimer et ce, sans égard aux difficultés que le style ou la complexité des mots provoqueraient chez les autres en cours de lecture si ce texte devait être lu.
Peu m’importait la complexité des expressions et des tournures de phrases ou de concepts, pourvu que les idées fussent rendues à ma seule et unique satisfaction ... Je n’ai pas voulu me soucier de la forme comme les articles que j’ai rédigé pour la revue de l’Association canadienne de justice pénale, Actualités-Justice, pour laquelle j’ai écrit pendant 4 ans! J’ai aussi voulu prendre mon pied en le rédigeant, et je l’ai pris. Je me disais que ceux qui seraient intéressés à le comprendre auraient à maîtriser un tantinet cette belle et riche langue qu’est le français, quitte à utiliser un dictionnaire pour s’en enrichir davantage!
Je voudrais souligner que ce texte n'a pas la prétention de rendre compte de façon exhaustive de la réalité que je tente d'y décrire. La prétention est plutôt de marquer une pause dans un processus de réflexion sur les réalités que je vis ou que j'ai vécues; que d’autres vivent et ont vécues, et de tenter de voir où j'en suis actuellement.
Il faut voir ce texte comme la photo d'une partie d'un mouvement saisi sur la pellicule dans un temps donné.
Ce texte ne rend pas compte du point de départ du processus de réflexion ni du point d'arrivée, et encore moins d'une