Quitter l'italie au xixe siècle

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Première vague : 1880-1914, l’ouverture des principales voies de migration[modifier | modifier le wikicode]L'Italie moderne a pris naissance en 1861, quand les rois de la maison de Savoie unifient la péninsule italienne par l'annexion des différents États dans lesquels l'Italie est divisée depuis des siècles. L'Italie est constituée de 15 millions d'habitants au centre-nord auquel s'ajoutent les 9 millions de l'ancien Royaume des Deux-Siciles (7 de la péninsule méridionale et 2 de la Sicile). Ainsi, avec l'annexion des États pontificaux en 1870, l'Italie a approximativement 25 millions d'habitants (contre environ 40 millions en Allemagne et environ 30 millions au Royaume-Uni) [2]. Lors de l'unification de l'Italie, Naples - ancienne capitale du royaume des Deux-Siciles - devient la plus grande ville du pays avec 484 000 habitants, alors que Rome ne compte que 212 000 habitants. En 1900, l'Italie a un peu plus de 32 millions d'habitants.

Une grande partie de l'Italie au moment de l'unification est rurale et en 1861, presque 70 % de la population est composée d'agriculteurs. L'unification a brisé le système féodal: depuis le Moyen Âge et particulièrement dans le sud, les terres étaient la propriété inaliénable des aristocrates, des organisations religieuses ou du roi. La décomposition du féodalisme et la redistribution des terres ne permet pas aux petits agriculteurs de vivre de leur production. Beaucoup ne disposent que de toutes petites parcelles qu'il faut diviser au cours des successions patrimoniales[3]. L'Italie ne produit pas suffisamment de denrées alimentaires, la cause principale est le manque de capitaux et leur mauvais emploi, les riches propriétaires terriens plutôt que d'améliorer leurs terres, préfèrent en acquérir de nouvelles ou investir en titre, ce qui constitue le meilleur signe de progression sociale. L'impact de la politique sur la santé de la population est importante; en 1880, par le manque de programmation de plans d'aménagement des zones

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