Rabelais comment un moine de seuillé sauva le clos de l’abbaye
Problématique:Par quelsprocédés stylistiques Rabelais, à travers un dilemme burlesque, célèbre le corps et la joie de vivre?
I: Un dilemme burlesque (Nécessité dans laquelle se trouve une personne de devoir choisir entre les deux termes contradictoires et également insatisfaisants d’une alternative)
A) Le premier paragraphe: Le thème du texte est lancé :
Gargantua est bien « ébahi » et « perplexe », les adjectifs mettent en évidence l’état d’esprit du personnage, et cela est accentué par le participe passé « empêtré », et par la comparaison qui suit: « Comme une souris prise au piège ou un lapin au collet ». Ces procédés ont pour effet de mettre Gargantua dans une situation paradoxale (contradictoire), il doit se réjouir et pleurer en même temps, d’où le « Il ne savait que dire ni que faire ».
Le dilemme est mis en valeur par la structure symétrique de l’ordre syntaxique: « D’un côté et de l’autre », qui donne deux alternatives antithétiques (qui s’opposent): Rire ou pleurer.
Nous allons donc assister, dans les deux paragraphes suivants à la concrétisation de ces deux alternatives.
B) Le deuxième paragraphe: Pleurer sa chère femme :
Passage au discours direct, le narrateur s’efface et laisse la parole à son personnage (effet: texte plus vivant et bien plus efficace, le lecteur a l’impression d’y être)
Le registre lyrique domine ce passage (registre lyrique: un personnage exprime et exalte ses sentiments):
- Le discours délibératif (le personnage sepose des questions), les questions oratoires ou rhétoriques (ce sont des questions sans réponses) des lignes 10, 13 et 14 mettent en exergue (en évidence) la douleur de Gargantua et son incompréhension face à un tel malheur.
- Les phrases exclamatives et les interjections. Les prières à Dieu. La prosopopée (parler ou faire parler un être absent, mort ou abstrait) quand ils’adresse à