Raids vikings
De 856 à 861, la Francie occidentale est plusieurs fois rançonnée par les Vikings qui multiplient leurs raids. Maintes fois, le roi Charles s'engage à leur donner de grosses sommes afin que ceux-ci se retirent et cessent de piller les riches abbayes. Mais rien n'y fait, les Normands touchent la rançon et reviennent plus tard. En raison de son incapacité à soumettre l'envahisseur, les grands du royaume, ayant à leur tête Robert le Fort, se rebellent contre Charles et demandent l'aide de son frère Louis II de Germanie.
Au cours de l'automne 858, tandis que Charles II assiége l'île d'Oscelle occupée par des Vikings, Louis II quitte Worms et envahit le royaume de Charles[13]. Il reçoit l'hommage des Aquitains, de la plupart des vassaux de la couronne et d'une faible minorité de prélats sous l'autorité de l'archevêque Wénilon de Sens qui lui donne même l'onction du sacre[14]. Charles est contraint de se réfugier en Bourgogne ; plusieurs évêques réagissent, sous la conduite de l'archevêque Hincmar de Reims. Réunis à Reims le 25 novembre 858, ils demandent le départ des Germains et le retour de Charles. Louis s'exécute et licencie une partie de son armée. Profitant de la situation, Charles réussit à rassembler des troupes et marche vers le nord. Les deux armées se font face à Jouy, près de Soissons ; voyant que l'armée de Charles est plus importante que la sienne, Louis se retire sans combattre.
Par ailleurs, Charles II a dû soutenir plusieurs guerres contre son neveu Pépin II d'Aquitaine pour conserver son contrôle sur l'Aquitaine.
Roi de Lotharingie (869) puis empereur (875)[modifier]
Sceau de Charles II le Chauve, empereur des romains.Après la mort de Lothaire II de