Rapp
Le métier de chercheur en biologie marine est souvent idéalisé lorsque l’on est plus jeune. En premier lieu, le terme « être chercheur » donne l’image déformée d’un scientifique qui fait constamment de grandes découvertes très importantes. Puis le domaine de la biologie marine ajoute à cela une association avec les mots « plongée », « dauphins »… et surtout « passion ». Il apparaît alors que ce métier semble parfait et sans contrainte, et donne l’illusion de vacances au bord de la mer armé d’un masque et tuba pour découvrir les mystères de l’océan.
C’est parce que j’ai moi-même rêvé ce métier lorsque que j’étais jeune adolescente que j’ai choisi d’y apporter plus d’attention. Cependant, en grandissant, je me doutais que cette vision ne pouvait être que fausse.
En effet, il est connu que, pour la plupart, les chercheurs sont très mal payés par rapport au nombre d’années d’études nécessaires pour réaliser ce métier, et qu’il y n’a que peu de places pour un grand nombre de candidats. Par ailleurs, avant de commencer mes recherches, je pensais aussi qu’il était absolument nécessaire d’avoir réalisé une thèse pour pouvoir exercer ce métier et d’être curieux et passionné. En revanche, je ne savais absolument pas quelle était l’activité au quotidien d’un chercheur en biologie marine. Par exemple, je me demandais s’il travaillait plus souvent en laboratoire que sur le terrain.
Afin d’avoir une idée plus objective et concrète de ce métier, j’ai réalisé des recherches sur internet et sur des magazines, puis j’ai interviewé trois chercheurs en biologie marine pour avoir leur avis personnel sur leur métier.
Matériel et méthode
Pour avancer mes recherches dans un esprit de démarche scientifique, il m’a paru indispensable de diversifier les ressources pour avoir une plus grande diversité de résultats et donc avoir une meilleure objectivité.
C’est pourquoi je me suis d’abord tournée vers le SUIO (Service Universitaire d'Information et