Mme AAZAROU-LAPOUGE Anne

Monsieur le Directeur
CCAS
138, chemin de Gaillardie
31100 TOULOUSE

Objet : RSA

TOULOUSE, le 12 janvier 2011

Monsieur le Directeur,

Je viens de reprendre connaissance d’un article paru dans Libération le 11 janvier 2011 qui fait un bilan concernant le RSA un an et demi après sa mise en place.
En tant que responsable insertion/réinsertion dans votre CCAS, il me parait tout à fait essentiel de vous en rapporter les principaux propos.
Deux constats ressortent de cet article :
D’une part, le nombre de bénéficiaire est très nettement inférieur à l’objectif de départ (seulement 1,8 millions de foyer le perçoivent contre 3 millions ciblés au départ).
D’autre part, ce dispositif se voulait être un moyen pour susciter des retours vers l’emploi. Or, le RSA « activité » versé en complément de revenus d’un temps partiel connait moins de bénéficiaires (seulement 1/3 de ces derniers) que le RSA « socle » destiné aux personnes sans ressources.
Un comité d’évaluation fait état de ce qui pourrait en partie expliquer ces défaillances :
D’abord, la communication/information autour de ce dispositif n’est pas suffisante. Beaucoup font encore l’amalgame avec le RMI.
Ensuite, la demande du RSA est complexe : trop de personnes se trouvent en difficulté pour instituer le dossier.
Enfin, il se pourrait que les revenus dégressifs du RSA « activité » soient également un frein au retour vers l’emploi, et ce au bénéfice du RSA « socle ».
L’article précise également que pour éviter une jeunesse d’assistés, les conditions d’éligibilité au RSA sont très restrictives ; au point d’exclure une grande partie des 18-24 ans. Pour l’heure un assouplissement des conditions ne semblent pas d’actualité. Les jeunes doivent continuer à justifier de deux années de travail au cours des trois dernières années.
Le bilan proposé par cet article nous donne quelques pistes d’actions à mener prochainement par nos équipes. D’abord, nous sommes tenus de bien