Rapport de stage
UNE COULEUR ROUGE ET UNE POINTE TRIANGULAIRE Mise en page agressive qui veut faire peur et souligne l’aspect criminel des résistants arrêtés.
DES PHOTOS DE RESISTANTS ARRETES AVEC LEURS NOMS NATIONALITES ET ACTIVITES. La consonance étrangère des noms, les qualificatifs de juifs, communistes, Arménien, Hongrois… voudraient faire croire que la plupart des résistants ne sont pas Français. DES PHOTOS D’ATTENTATS ET D’ARMES Volonté d’apporter la « preuve » que les résistants sont des terroristes et des assassins.
UN TEXTE EN HAUT ET EN BAS DE L’AFFICHE A la question « Des libérateurs ? », répond «La libération par l’armée du crime ». L’affiche est construite comme une démonstration.
Monument aux morts du Groupe Manouchian
Prison de Fresnes
FICHE SYNTHESE LE CONTEXTE HISTORIQUE - Seconde guerre mondiale, lors de la domination de l'Allemagne nazie sur l'Europe et de la collaboration des Etats occupés avec le pouvoir nazi (pour la France le gouvernement de Vichy ou de l’Etat français) - Lieu : France occupée (chef de l'Etat = le maréchal Pétain). En 1955, on inaugure à Paris une rue « Groupe Manouchian », du nom du poète arménien chef d'un groupe de résistants étrangers, fusillé par les Allemands avec ses compagnons le 21 février 1944. L'annonce de leur condamnation s'était faite par une affiche reproduisant leurs photographies, placardée sur les murs de Paris en 15.000 exemplaires et qui est restée sous le nom de « l'affiche rouge ».
EN FRANÇAIS ORGANISATION La construction de l’affiche sert un discours simple et efficace, fait pour marquer les esprits. Le choix des couleurs participe de la volonté de capter, de loin, l’œil des passants. Au rouge, couleur du sang, des « crimes commis », mais aussi du communisme, répond le noir symbole de mort et de violence Deux textes ou bandeaux structurent l’’affiche : - Une question : Des libérateurs ? - Une réponse : La libération par l’armée du crime ! Les