Rapport Final MKT Territorial
Le développement économique et la répartition des activités économiques sur les territoires sont aujourd’hui au cœur des considérations de politique économique. L’activité économique ne se distribue pas au hasard dans l’espace. Les territoires se livrent à une concurrence pour attirer les capitaux étrangers.
La réflexion sur l’attractivité territoriale résulte d’une série de questions posée par les acteurs territoriaux sur la localisation des activités économiques: "pourquoi certaines entreprises s'implantent-elles sur un territoire plutôt que sur un autre ?"; "qu'est-ce qui distingue le territoire des autres et le rend attractif?". Ces acteurs ont des ambitions, en termes d’attraction et de maintien des entreprises, comparables à celles des dirigeants d’entreprise vis-à-vis de leurs clients. L’attractivité des territoires est devenue, au cours des dernières années, une question cruciale en matière de théorie économique.
En effet, la mondialisation, qui s’est imposée à la fin du siècle dernier, a amené les pays en voie de développement à évoluer vers une intégration structurelle au marché mondial, où la position de chaque pays est fonction de l’intensité des flux et des transactions qu’il entretient avec ce marché. Dans ce contexte, le développement d’un pays comme le Maroc ne peut plus être décliné uniquement en termes d’accumulation du capital, rendue possible par l’épargne nationale, ou d’exportation des produits locaux. Le principal défi pour le pays en matière de croissance, dans un contexte d’ouverture au marché mondial, consiste à attirer les investissements directs étrangers (IDE). La dynamique de création d’activités nouvelles suppose l’afflux de capitaux étrangers. Cette situation amène le Maroc, à l’instar de nombreux pays, à vouloir séduire les détenteurs de ces capitaux, ouvrant un nouveau chapitre du marketing territorial.
Ces données ont profondément remodelé l’attitude des autorités gouvernementales à l’égard des investissements