Rapport Islande
Introduction :
Autrefois, l’Islande comptait parmi les pays les plus pauvres de l’Europe. L’air de l’industrialisation ne l’a touchée qu’au XXème siècle. Le protectionnisme économique que le pays menait jusqu’au années 1970 empêchait le développement, et ce malgré la présence des USA et leur apport en terme d’infrastructure (port, aéroport et routes). Ce n’est qu’à partir des années 1980 que parut la diversification des secteurs économique. Bien que celui de la pêche reste le plus grand, ceux de la banque, l’industrie, de l’énergie et de la technologie progressent à vive allure. Le changement radical s’est opéré à partir de 1991. L’Etat a vu ses compétences et son pouvoir se réduire suite à la libéralisation de l’économie. De nombreuses sociétés se sont vues privatisées entre 1991 et 2003. Le secteur le plus concerné est celui du service (la banque). L’année 1994 marque la participation de l’Islande à l’EEE, ce qui a permis d’intensifier la révolution économique et sa modernisation. Ceci a ramené le pays à être parmi les plus riches. En 2007, le PIB par habitant ajusté en parité de pouvoir d’achat s’élevait à 40'000 Euros et était au deuxième rang dans le classement mondial.
Crise économique et changements politiques :
L’Islande, avant la crise économique de 2008, était parmi les pays les plus développés compte tenu de sa situation géographique et démographique. Son économie qui reposait en grande partie sur le secteur financier a été foudroyée par cette même crise. Cette dernière a eu des répercussions sur l’ensemble de l’organisation du pays. À savoir, son système politique et économique. En effet beaucoup de grandes banques, dont les principales sont Landsbanki, Glitnir et Kaupthing, étaient au bord de la faillite. Le gouvernement et la FME ont pris ou partiellement pris le pouvoir sur celles-ci. Les investissements, durant les années précédentes, dans ces banques ont pris une ampleur astronomique. Dans le même temps