Rationalisation économique d'un club sportif
Rationalisation économique d'un club sportif
La rationalisation économique d'un club sportif Un club de sport, peut être perçu de plus en plus comme une entreprise, certes de type éducatif, mais dont les comptes doivent être équilibrés. Le dirigeant du club, en plus d’être un bon éducateur doit être aussi un bon gestionnaire, il doit être en mesure de fixer des objectifs clairs et de savoir les confronter aux moyens.
Un club sportif cherche de plus en plus à organiser la combinaison optimale des moyens dont il dispose pour atteindre un objectif défini. Cela suppose, d'une part, que l'objectif soit quantifiable ou pour le moins identifiable, et, d'autre part, que les moyens (essentiellement humains) ne soient pas hors de portée managériale (impliquer des bénévoles dans une action collective n'est pas toujours aisée).
Très vite l'ambition de rationaliser l'entreprise de sport amateur est embarrassante à partir du moment où on cherche plus d'efficacité, plus de productivité, démarche jusqu’alors réservée à l’entreprise.
La rationalisation d’un club sportif est loin des aspects purement Taylorien, même si l’optimisation des infrastructures sportives peut être considérée dans certains cas comme une économie d’échelle.
En sciences de gestion, on appelle efficience d'une organisation économique sa capacité à minimiser ses coûts directs de production (maximiser sa productivité) et efficacité.
Toute association court désormais un risque à chaque assemblée générale: celui de voir un jeune bénévole, plein de fougue entrepreneuriale, qui, sous prétexte d'«efficacité», proposerait la mutation du club amicaliste en « entreprise associative » concurrentielle !
L'argument gestionnaire est cependant fondé. Un club sportif perçoit des cotisations dont il doit gérer rationnellement l'allocation compte tenu de ses charges sociales, fiscales et salariales, afin de répondre au mieux à la demande des pratiquants.