Raymond aubrac
Les années de résistance [modifier]
En 1943, Raymond Aubrac fait alors partie de l'état-major de l'Armée secrète (AS) sous l'autorité du général Charles Delestraint. Il est arrêté par la police lyonnaise le 15 mars 1943, puis relâché. Lucie organise, peut-être avec son mari, l'évasion de l'hôpital de l'Antiquaille de leurs compagnons Serge Asher (pseudonyme : Ravanel), Maurice Kriegel-Valrimont (Fouquet-Valrimont) et François Morin dit Marchal (alias Forestier). Le 21 juin, il est à nouveau arrêté, cette fois-ci par la Gestapo, à Caluire, avec Jean Moulin (pseudonyme : Rex ou Max) notamment. En outre sont arrêtés: le docteur Frédéric Dugoujon, leur hôte de la villa Castellane, Aubry (Avricourt et Thomas), Bruno Larat (Xavier-Laurent Parisot), Lassagne (Lombard), les colonels Lacaze et Schwartzfeld (Blumstein). René Hardy (alias Didot) parvient à s'enfuir dans des conditions controversées qui le rendent suspect de trahison.
En septembre 1943, Lucie Aubrac, se fait passer pour un médecin pendant quelques jours, le temps de prendre contact, à l'hôpital de Saint-Étienne avec quatre résistants arrétés dans cette ville, blessés, dont Robert Kahn, (chef des MUR de la Loire, et frère de Pierre Kahn-Farelle, Pierre-des-Faux papiers) et d'organiser le 6 septembre une exfiltration des quatre résistants avec un commando de faux gestapistes censés les conduire à un interrogatoire.
Aubrac est emprisonné à la prison de Montluc de Lyon. Refusant de laisser son mari aux mains des bourreaux nazis, Lucie Aubrac monte une opération armée pour le libérer. Elle alla voir plusieurs fois, le 28 ou 29 juin et en septembre, en personne, le chef de la Gestapo à Lyon, Klaus Barbie, et le pria de la laisser voir son prétendu fiancé dont elle était enceinte et d'autoriser leur mariage en prison. Lors de cette visite, elle lui fit parvenir les plans de l'évasion. C'est pendant un transfert, le 21 octobre 1943, que Lucie et ses compagnons attaquèrent, boulevard