Rechauffement climatique
Un an après la mise en place du dispositif des accords de Kyoto, la question reste ouverte. La conférence de Kyoto, en 1997, a permis d’exposer la réalité du changement climatique lié à l’activité humaine. Les textes correspondant produisent leurs premiers effets, notamment dans l’union européenne et plus particulièrement en France. Cependant, l’évolution reste préoccupante. Et la question qui se pose aujourd’hui n’est plus celle de la réalité ou non du lien entre le réchauffement et la production des gaz a effet de serre, mais celle de l’impact du dispositif actuellement mis en place, etde la prise en compte réelle de tous les éléments qui pourront concourir à la préservation de la qualité de vie des générations futures. La modification du climat, liée à l’activité humaine, est un fait constaté par les accords de Kyoto qui connaissent un début de concrétisation. L’union européenne a ainsi pris des dispositions qui sont relayées par les politiques publiques françaises, mais la question est de savoir si cela est suffisant pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique.
La modification du climat, liée à l’activité humaine, est un fait constaté. Alors que la température moyenne de la planète avait été pratiquement stable durant les XIXe et XXe siècles, les prévisionnistes envisagent pour le présent siècle une élévation pouvant aller de 1,4 à 5,8 °C. Une telle élévation se traduit déjà par des phénomènes climatiques nouveaux, parfois catastrophiques, et pas seulement par un réchauffement. Or, l’origine de ce réchauffement ne se rattache pas à une variation climatique naturelle, mais plutôt à l’activité humaine. En effet, la série de phénomènes ici mis en cause porte le nom d « Effet de serre ». Cet effet de serre ne constitue pas une pollution au sens propre du terme. En effet, il n’est pas localisé à une zone, mais globalisé. Or cette production de gaz à effet de serre (GES) n’est pas imputable à tous