Recherche sur la place du réalisateur dans ses films documentaires engagés
Le film documentaire, est connu pour être un genre cinématographique censé reproduire le réel et informer le spectateur. Cependant, il convient tout d’abord de clarifier de manière succincte ces termes de « films », et « documentaires », comme ils sont trop souvent employés, à tord. En effet, le mot « film » ne représente que la pellicule en soit, un ruban composé d’images. Il est devenu commun aujourd’hui d’employer cette métonymie pour désigner l’œuvre culturelle se trouvant sur une pellicule photographique et qui représente la base de l’art cinématographique. D’ailleurs, le lecteur remarquera que nous emploierons nous-mêmes ce terme tout au long de ce rapport. Le documentaire donne à voir du réel, mais un polémique est très vite apparue autour des limites de cette monstration du réel, à partir du moment où ce ne sont que des reproductions du réel, lorsque l’image a subi des traitements tels que le montage. Qui plus est, un nouveau genre de cinéma documentaire est apparu depuis ces dernières années. Ce cinéma, au début de propagande pour les politiques, puis militant pour les socialistes, est appelé documentaire engagé. L’auteur est poussé par une envie de diffuser et transmettre un message orienté, dans le but d’informer, dénoncer, faire prendre conscience d’un fait. Différent du reportage, il met en scène une situation, un fait, une thèse, (qui souvent le révolte) et les fait partager à un plus grand nombre de personnes possible. Cependant, si un documentaire est censé montrer le réel, et c’est d’ailleurs bien souvent ce que les auteurs des documentaires engagés déclament faire, il ne va pas sans dire que engagé implique point de vue, prise de parti et défense de cause. Ces auteurs disent vouloir dénoncer des réalités cachées, peu connues, ou bien connues mais contre lesquelles peu d’initiatives sont faites. Une argumentation est alors développée, pouvant paraître rationnelle ou totalement subjective, dans le but de réaliser une œuvre