Reflexion sur l'etat des choses
Les semaines de travail étaient longues sans 35 heures ni R.T.T. C'était comme ça, on ne s'en plaignait pas vraiment. Je n'ai pas hérité de biens substantiels, ma position professionnelle et sociale ne m'a pas été donnée non plus, j'ai travaillé pour ça. Au soir de ma vie, je suis fatigué. - je suis fatigué de m'entendre dire que je dois partager ce que j'ai avec des gens qui n'ont pas mon honnêteté - fatigué de constater qu'en permanence nos gouvernements, de quelque bord qu'ils soient, me prennent de l'argent pour donner à des gens trop paresseux pour travailler. Bien sûr je veux bien aider ceux que le sort a brutalement frappés : chômage, maladie grave. Mais ce n'est pas le cas de la majorité des personnes concernées. - je suis fatigué de m'entendre rappeler combien la France va mal, par la faute bien sûr de la droite, et aussi des socialistes (ou apparentés) millionnaires comme Mrs Fabius, Strauss-Kahn (avant la chute), Noah,
Berger, Mmes Bouquet, Balasko etc.., - fatigué de recevoir des leçons des mêmes, qui appellent de leurs voix une France ouverte à tous alors que tant d'entre eux résident à l'étranger pour ne pas payer leurs impôts en France.
Dans 20 ou 30 ans, si on continue à les suivre comme on le fait déjà, nous aurons l'économie d'un pays sous développé, la liberté de la presse de la Chine, la violence du Mexique, et la même intolérance que l'Iran. - je suis fatigué du comportement hégémonique des syndicats qui ne représentent pas grand monde mais n'hésitent pas à paralyser tout le pays pour satisfaire des intérêts purement corporatistes, pour beaucoup hors du temps, sans strictement aucun souci du bien