Regimes totalitaires en grèce, espagne et portugal
Pour adhérer à l'Union Européenne, des pays comme l'Espagne, le Portugal ou la Grèce, pays fondateur de la démocratie en Europe, il a fallu qu'ils se défassent de leur régimes totalitaires. En effet, jusqu'à 1974 pour les deux premiers et jusqu'à 1977 pour l'Espagne, ces pays étaient sous des régimes totalitaires, n'étants donc pas éligible pour l'UE. Nous allons maintenant étudier ces différents régimes, en commençant par Régime des Colonels, puis par l'Estado Novo au Portugal pour terminer par le régime Franquiste en Espagne.
La Grèce et le Régime des Colonels
En 1963 ont lieu les premières éléctions libres en Grèce depuis 40 ans. Le vainqueur, Giorgios Papandréou, chef d'un parti de centre, est alors politicien grec important depuis de nombreuses années, ayant pourtant été Premier Ministre de trois rois différents. Craignant la montée du fascisme, il décide d'épurer l'armée, très marquée par l'extrême droite. Mais les dignitaires de l'armée grecque on aussi peur de la menace communiste, et par désir de plaire aux Etats-Unis essaie de le déstabiliser. Menant une forte pression sur le roi Constantin II, celui-ci le déstitue en 1965, alors qu'il éssayait de prendre la place de ministre de la défence.
En avril 1967, un groupe de militaires grecs, sous les ordres du colonel Gheórghios/Yeóryos Papadhópoulos fait un coup d'Etat renversant le régime monarchique, grâce à la déstabilisation des partis politiques ainsi que le régime. En décembre de la même année, il tente de renverser ce nouveau gouvernement, mais après un échec, il doit s'éxiler à Rome. Là Grèce reste pourtant le Royaume de Grèce jusqu'en 1973, et les dirigeants se nomment Régents.
Comme dans toute dictature, les colonels cherchent à éliminer les opposants, allants des simples politiciens de gauche juqu'aux simples défenseurs de droits de l'homme. Mais ils sont simplement assignés à résidence, certains furent parfois torturés. Malgré la censure, de nombreuses manifestations contre