rejet

1351 mots 6 pages
– Refus
Ce terme de rejet est employé très tôt par Freud (1894) du fait de son emprunt à la philosophie et notamment aux cours de Franz Brentano[5] auxquels il assistait assidûment ; le rejet est celui d'une perception et de son affect, non attribuées[6], dont il ne peut ainsi y avoir de re-présentation ou de symbolisation. Freud l’écrit dans « Les Psychonévroses de défense » : « Il existe [dans la psychose] une sorte de défense bien plus énergique et bien plus efficace qui consiste en ceci que le moi rejette [verwirft ] la représentation insupportable et son affect et se conduit comme si la représentation n’était jamais parvenue au moi. »
Le rejet est un refus majeur, car la perception est rejetée dans un « extérieur », mais attention, une « extériorité psychique », comme si elle n'avait jamais existée ; il n'y a pas de jugement d'attribution possible (par le moi), et cette perception (stimuli externes ou internes, pulsionnels) ainsi manquante, est éprouvée comme si c’était du « réel » (seule une attribution en ferait une réalité psychique).

2 – Retour
Le rejeté ne cessera de faire retour, par exemple sur le mode de l'hallucination, c'est-à-dire dans et par les processus primaires uniquement : la non-attribution empêche le travail des processus secondaires de symbolisation. C'est donc une expulsion « primaire » au sens où il n'y a que du processus primaire.
Freud, à propos de Schreber : « Il n’était pas juste de dire qu’un sentiment réprimé à l’intérieur ait été projeté à l’extérieur ; nous voyons toujours que ce qui a été aboli à l’intérieur revient à l’extérieur. »
C'est ainsi que le psychotique ne dit pas : « j'ai rêvé », mais : « il y a eu des présences cette nuit ». Le rejet fait l'impossibilité du « je » (ce qui serait une attribution) et crée le « on », celui de la persécution par exemple, un « on » non identifiable ou impersonnel (dieux, nuages ou flux, etc.), du fait, et rendant compte, de l’« extériorité psychique ».
Si ce mécanisme spécifie

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