Nous sommes dans une ère où les frontières entre pays disparaissent, les échanges commerciaux s’accroissent, les nouvelles technologies d’information et de communication ont réduit les distances ; c’est le phénomène de la mondialisation. Ainsi, pour survivre les entreprises, doivent mettre au point de nouvelles stratégies de développement tel une stratégie à l’exportation qui leur permettra de converger vers le même chemin de l’ouverture.
Ces entreprises cherchent de plus en plus à utiliser toutes les possibilités offertes par la mondialisation et le fait d’entretenir des relations étroites avec plusieurs banques capables de fournir les meilleurs services possibles, même à l’international, leur confèrent un avantage concurrentiel important, la banque intervient donc massivement dans les transactions commerciales internationales.
Dans ce contexte, Les Etats ont pris conscience de l’importance de la banque dans la prospérité de leurs économies, et par conséquents de leurs nations, ce qui a conduit à la libération croissante de l’activité bancaire et son ouverture sur le monde extérieur.
Par ailleurs, le marché de crédit dans notre économie est essentiellement bancaire, c’est-à-dire que les entreprises n’ont pas d’autres alternatives que le système bancaire pour satisfaire leur besoin de financement à court, moyen et long terme.
Dès lors une interrogation majeure nous interpelle : « La banque constitue-t-elle un fournisseur d’argent ou un partenaire privilégié pour l’entreprise ? ».

Cette problématique relève plusieurs questions auxquelles on doit répondre dans ce travail :
Quels sont les types de crédits accordés aux PME exportatrices?
Quels sont les risques liés à ces crédits ?
Quelles sont les conditions préalables à mettre en œuvre pour réussir cette relation durable entre banque-entreprise exportatrice ?

AXE 1 : Relation banque- entreprise : Etats des lieux I- Rôle des banques dans le financement des entreprises
II- Caution et