Relations internationales
On peut définir le positivisme par 4 hypothèses:
1)il n'existe qu'une seule méthode scientifique aussi bien en science naturelle que sociale. Elle est universelle.
2)Il existe une distinction entre les faits et les valeurs
Les théories étudient des faits et non pas des valeurs
Les faits sont neutres. Les valeurs sont orientées.
3)il existerait dans le monde social, des réalités susceptibles d'être découvertes par des théories. Parallélisme science dure et science molle.
4)La validité des explications théoriques se fait par confrontation aux faits empiriques. Confrontation des théories aux faits.
Le post-positivisme vise à dépasser cette approche et s'oppose à ces différentes hypothèses de travail:
L'idée principale est la construction sociale de la réalité, ce qui annule l'étude de fait par rapport aux théories; donc plus de neutralité scientifique.
Confronter une théorie avec une réalité empirique = on ne peut plus les confronter de façon étanche.
Aron met en evidence six points sur le debat d'une theorie ou non des RI:
(débat opposant Raymond Aron à Kenneth Waltz)
1)la multiplicité des facteurs qui interdiraient de distinguer la scène intérieure et celle internationale (extérieure).
2)L'État qui est l'acteur principal ne poursuit pas un but unique, défini en termes d'intérêt ou de sécurité. Problème de la définition du but poursuivi par l'État.
3)Il existe une absence de distinction entre des variables dépendantes et indépendantes. Ce qui a pour influence qu'on n'a pas de maîtrise sur le cours des évènements, ni d'une prévisibilité de la théorie.
4)il n'y a pas de paramètres comptables, on ne se base que sur des faits passés, sans éléments solides.
5)Il n'y a pas de mécanisme de retour de l'équilibre en cas de dérèglement du système en Relations Internationales (comme il y en a en économie)
6)L'absence de prévisibilité. La théorie n'est pas faite pour prévoir.
Il est impossible