Relevé des équipes (cas statistique)
(corrigé)
Avant de se précipiter dans les calculs et les graphiques de la statistique descriptive, il est impératif de s’interroger sur la validité des données (ne pas le faire dans vos “ problèmes ” est une sottises)
Le problème qu’on cherche à résoudre en faisant recueillir ces données n’est pas indiqué ;
La représentativité des 291 dépannages, retenus dans le tableau des données ne peut donc pas être appréciée par rapport à un objectif non précisé ;
La nature des interventions de dépannage est inconnue, sans doute différente de l’une à l’autre (type d’incident, type de métier, nombre d’ouvriers du service d’entretien, remplacement de pièce, ou simple réglage, etc ...).
Le temps n’est pas précisé, ni pour les dates et la période d’observation, ni dans la durée journalière (1, 2 ou 3 poste).
Un échantillon ou bien la population complète de tous les dépannages, on n’en sait rien.
Ainsi, ce tableau de données, précédé de 3 lignes d’explications seulement a bien peu d’intérêt dans le cadre d’une démarche statistique tournée vers l’application de décisions.
De fait, ces chiffres sont réels et proviennent d’une filature de l’Ardèche, lors des préliminaires de la mise en place d’un entretien préventif des métiers. Le conseil a voulu exploiter des renseignements notés par le contremaître dans un de se petits carnets. Ces chiffres avaient le simple mérite d’exister, car il est bien difficile de répondre à toutes les questions ci-dessus.
Fallait-il faire table rase de ces données, dans la perspective d’un entretien préventif ? Réponse : surtout pas. Car c’est sûrement la première approche de la moyenne, de la dispersion et de l’histogramme des durées de dépannage ; tout juste des ordres de grandeur.
Retour au contremaître. Il a procédé, dans ses relevés, à un premier arrondi : la minute, ce qui semble bien raisonnable. Un deuxième arrondi apparaît à l'examen du tableau des données, ou mieux,