Magritte Galerie 1943 - 1946 




(L'Appel des cimes) 1942-1943 

Celui-ci combine deux thèmes-les préférés de Magrite peintures Foire captivité / Condition de l'homme (chevalet avec une peinture) et le domaine d'Arnheim. 

L'Empire de la réflexion L'EMPIRE DE LA RÉFLEXION 1942-1943 
Signé Magritte (en haut à droite); signé Magritte et titrée au dos; inscrit La Connaissance Naturelle sur la civière; Huile sur toile Collection privée, Belgique (acquis de ce qui précède, en 1959)
Enchanteur L'Empire de Magritte de la Réflexion transpose deux éléments familiers - le globe et un paysage de soirée - pour créer une image tout à fait étrange. Le point de vue de la terre en hausse au crépuscule sur une plaine aride rappelle Ansel Adams de 1941 photographie, Moonrise, une image qui capture la beauté calme de la nature (fig. 1). La scène captivante de L'Empire de la Réflexion exprime le même sentiment de tranquillité, mais en utilisant un concept plutôt troublant. Peint dans le milieu de la Seconde Guerre mondiale, Magritte nous présente ici avec le scénario improbable d'être retiré de notre planète, que de le voir partir une distance inaccessible. Dessin peut-être mal à l'aise de la teneur de l'époque, l'artiste questionne notre perception du monde visible, subvertir le sens que nous attachons à banal occurrences. Le sens de la mystification est amplifié par la subtilité et la précision quasi photographique avec laquelle la terre et l'horizon sont représentés, déclenchant perceptions contradictoires de la réalité et de l'impossibilité de la scène, nous assistons. Écrire sur ce sentiment de tranquillité dans les peintures de Magritte, Roger Shattuck a commenté: "Je ne connais pas la peinture qui exprime de manière tout à fait le sens d'un univers en suspens, un univers où tout est en attente et rien ne bouge" (R. Shattuck, «Ce n'est pas René Magritte, dans Artforum, New York, Septembre 1966, p. 35). Selon le catalogue raisonné, ce travail est liée à une composition plus