"Renée" extrait de la curée
a) Un corps étranger
- La solitude et la peur la submergent après le départ de Saccard et Maxime. « Rien.» phrase à lui seul + répétition de « rien » à la phrase suivante = tt le désarroi de Renée. Silence pesant que souligne le bruit de la fête « un bruit de danse » tandis que Renée se tient seul dans la pénombre « les ténèbres tièdes ».
- La « paix » l’effraie « peur » x2 = placé en clôture de § et qui succède le verbe « épouvanté » concentrat° de trois termes forts dans un espace restreint.
- La source de cette « peur » c’est le silence paradoxale qui l’entoure, « le silence autour d’elle, ce silence où traînait la valse sans fin, l’épouvantait + que le bruit d’un meurtre. »
- Lent dédoublement : Renée se dresse face à un miroir (cf. Recherches miroir), ça va au-delà du simple reflet.
- Verbe pronominaux « elle s’aperçut », « elle approcha » = elle est étonnée de se voir
- Dédoublement : « elle avait devant elle » à la foi sujet et objet c’est une femme inconnue qui se tient devant elle, elle ne sait +qui elle est et se qualifie elle-même d’ « étrange femme »
- Son regard est mort « regard mort » =reflet de son âme. Elle ne s’identifie plus du tout sa toilette avait été choisie par ses soins « pour faire une entrée remarquée » ≠ « Qui l’avait mise nue ? » de plus, elle qualifie sa propre tenue de « débraillée » et vient jusqu’à se qualifier de « fille » = prostituée. b) Qui se perd progressivement
Le lexique de l’apparence révèle la mise à distance au fur et à mesure qu’elle se voit :
- Une vision morcelée de son corps :
Renée va perdre progressivement la conscience de l’unité de son corps avec l’éclatement en