REPAS EN INSTITUTION

En fait le temps du repas m'interpellent comme c'est selon moi un outil éducatif, durant lequel il y a tout le groupe de résidents, en l'occurrence un public d'adultes handicapés.
C'est un moment où l'éducateur repose d'une manière répétitive les règles de vie (comme ne pas se mettre son doigt dans on nez, ne pas injurié son voisin, ne pas se lever et aller prendre du pain, mais en proposer aux autres, etc...), souvent ce temps est loin d'être calme, plutôt sujet à des crises, énervements, et où souvent le seul à dialoguer est l'éducateur ou encore le résident va l'interpeller et ne parler qu'à lui!

J'évoquerai la notion de cadre, de troubles alimentaires (certains refusent de manger ou veulent trop manger), de repli sur soi (certains ne parlent jamais à table), de la difficulté de vivre en colectivité, etc...
Autre thème qui m'interpelle c'est la violence physique, verbale, institutionnelle...et qui s'exprime bcp pdt ce temps du repas...

Je te dis quand même un truc, mais ce n'est que mon avis: le repas n'est il pas en soi une institution? Donc ce qui se joue, en petit, au cours du repas n'est il pas comme un paradigme de ce qui se joue au niveau plus large de l'institution et qui est autrement moins visible?...
Dès-lors peut-être peux tu développer autour de l'idée de cadre (être garant du cadre est-ce seulement faire du gardiennage ou de la surveillance pour empêcher que tel ou tel ne manifeste des comportements dérangeant ?)
Attention au thème des violences institutionnelles, rarement appréciés des jurys (mais néanmoins à creuser, ailleurs que dans un mémoire à mon sens). N'oublie pas que la moitié du mémoire est constitué par des propositions de réponses éducatives. Qu'aurais tu voulu mettre en place (ou qu'à tu mis en place), compte tenu des réalités institutionnelles? Comment aurais-tu pu faire différemment? Et surement l'as tu fait, au moins un peu...

"Les nourritures affectives" de Boris C.

les notions de quotidien